Retrouvez l'actualité macro-économique et financière par Jean-Philippe Muge, Directeur de la Gestion Privée Invest AM
Le fameux adage boursier « sell in May and go away » ne s’est pour l’instant pas vérifié. En effet, malgré une légère consolidation des indices américains, les marchés ont poursuivi leur marche en avant au cours du mois. Après la correction des derniers mois, la Chine a rebondi de 4%, tandis que l’Europe a progressé de 1,5 %. Par rapport au 1er janvier, les actions internationales progressent ainsi que de 10 %.
D’une manière générale, les marchés financiers continuent d’être dirigés essentiellement par les discours – parfois contradictoires – des membres des Banques Centrales de part et d’autre de l’Atlantique.
Sur le Vieux Continent, Christine Lagarde a annoncé que la reprise est encore fragile pour envisager un durcissement monétaire.
Par ailleurs, plusieurs membres du conseil des gouverneurs de la BCE ont adopté un scénario optimiste sur le plan économique maintenant que les campagnes de vaccination avancent bien et certains ont même laissé sous-entendre qu’une réduction du rythme des achats de titres pourrait être annoncée lors de la réunion du 10 juin.
Aux États-Unis, le vice-Président de la FED a précisé que le temps de réduire les mesures de soutien n’est pas encore venu tout en indiquant toutefois que l’institution devrait intervenir si elle s’aperçoit que les tensions inflationnistes ne sont finalement pas temporaires.
Sur le front politique, soulignons la ratification du plan Next Generation par tous les parlements nationaux après les votes de l’Autriche et de la Pologne fin mai. Pour rappel, ce plan de 750 milliards d’euros aidera les États membres à faire face aux dépenses liées à la pandémie tout en faisant en sorte que leurs économies entre- prennent les transitions écologique et numérique, les rendant ainsi plus durables et résilientes.
Sur le front macroéconomique, la tendance des dernières semaines s’est poursuivie.