Découvrez toute l'actualité macro-économique et financière au 7 mars 2023, avec Emmanuel Auboyneau, gérant associé d'Amplegest
En cliquant sur "Accepter", vous consentez à la lecture de cette vidéo YouTube et au traitement de vos données.
La croissance mondiale surprend par sa résilience et devrait même profiter de la réouverture de la Chine. Les hausses de taux massives aux Etats-Unis et en Europe n’ont pas à ce jour réussi à freiner significativement l’activité. L’inflation recule mais de manière désordonnée avec une dimension salaire toujours préoccupante. Face à ce constat les Banques Centrales s’interrogent et pourraient proroger leurs politiques restrictives plus longtemps que prévu.
Le choc de taux d’intérêt en 2022 aurait dû impacter sensiblement l’activité économique mondiale et freiner les pressions inflationnistes. A ce jour l’effet est encore ténu même si nous pouvons imaginer qu’il y a un décalage normal entre une décision de politique monétaire et ses effets. L’économie américaine, en dépit d’aléas météorologiques puissants, ne faiblit pas même si le dernier chiffre de PIB a été légèrement révisé à la baisse. Mais on constate une importante reprise de la consommation en janvier, notamment à destination des services.
Les salaires augmentent de l’ordre de 5% par an, même si on a vu une légère décélération récemment. L’économie américaine est nourrie par cette consommation résistante. L’industrie est un peu plus faible et n’a pas vraiment remonté après la tempête récente. La construction reste faible mais les perspectives des promoteurs s’améliorent. Le secteur devrait contribuer positivement au PIB dans les prochains mois.
Compte tenu de la résilience de l’économie américaine et de la force du marché de l’emploi il est logique que l’inflation mette plus de temps que prévu à retrouver un niveau satisfaisant. La décélération est toujours là et devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année, mais le rythme risque de se ralentir. La Reserve Fédérale doit surtout surveiller les salaires et l’emploi car elle veut à tout prix éviter l’ancrage d’une boucle prix salaires. Il lui reste donc du travail à accomplir. Nous restons convaincus que la hausse des taux touche à sa fin mais deux ou trois hausses supplémentaires sont sans doute nécessaires avant une probable stabilisation.
L’Europe est dans une situation assez comparable avec une croissance économique plus solide que prévu et une inflation qui fléchit moins vite qu’espéré. L’industrie européenne est en décélération depuis quelques mois mais la reprise récente du secteur automobile en Allemagne laisse augurer une amélioration prochaine. Les services sont toujours en expansion et contribuent positivement à la croissance globale.
Sur le front de l’inflation on constate une diffusion plus globale de la hausse des prix, au-delà du simple effet matières premières. La Banque Centrale Européenne se retrouve dans le même dilemme que sa consoeur américaine : éviter qu’une inflation structurelle se mette en place sans pour autant provoquer un déclin trop brutal de l’économie. D’où ce sentiment d’hésitation ressenti depuis plusieurs mois. La hausse des taux devrait toutefois comme aux Etats-Unis finir son cycle dans le courant de l’été 2023.
La réouverture récente de la Chine commence à impacter positivement l’économie, même si c’est encore un peu tôt pour en mesurer les effets. Les indices PMI rebondissent fortement et les services profitent pleinement du retour de leurs clients.
La croissance chinoise bénéficiera indirectement à la croissance mondiale à court terme. En revanche elle pourrait entrainer une hausse prochaine des matières premières et notamment du pétrole. Encore des sujets de réflexion pour les Banques Centrales…
Nous n’avons pas modifié récemment nos biais de gestion, avec une certaine prudence sur nos mandants modérés et équilibrés et une montée en puissance progressive sur nos mandats dynamiques.
Avertissement
Les perspectives mentionnées sont susceptibles d’évolution et ne constituent pas un engagement ou une garantie de la part de leurs auteurs. Les analyses et les opinions mentionnées ne sauraient être interprétées comme possédant une valeur contractuelle.
Copyright © 2023, tous droits réservés.
CYRUS CONSEIL S.A.S au capital de 1 074 001,60 EUROS – RCS PARIS 350 529 111 Adhérente de la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine, association agréée par l’Autorité des Marchés Financiers. Enregistrée à l’ORIAS sous le numéro 07001194 en qualité de : Courtier en assurance – Courtier en opérations de banque et services de paiement – Conseiller en Investissement Financier. Activité de transaction sur immeubles et fonds de commerce, carte n° CPI 7501 2018 000 029 864 délivrée par la CCI de Paris RCP et Garantie Financière auprès de la compagnie MMA IARD Assurances Mutuelles / MMA IARD, 14 boulevard Marie et Alexandre Oyon 72030 Le Mans CEDEX 9. 50, boulevard Haussmann 75009 Paris – Téléphone : 01 53 93 23 23 www.cyrusconseil.fr
AMPLEGEST, société par Actions simplifiée au capital de 1 528 300 euros, ayant son siège social, 50 boulevard Haussmann, 75009 PARIS.
AMPLEGEST, enregistrée sous le n°494 624 273 au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris, est agréée en tant que société de gestion de portefeuille par l’A.M.F. (Autorité des Marchés Financiers) sous le numéro GP 07000044, pour la gestion de FIA (intégralement soumis), la gestion d’OPCVM, la gestion de mandat et en qualité de courtier en assurance sous le numéro d’immatriculation ORIAS 08 046 407. Adhérente de l’Association Française de Gestion. Ayant souscrit un contrat d’assurance de Responsabilité Civile Professionnelle auprès de AIG.